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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 17:29

Koyre-copie-3.jpg

Jeudi 6 mai 2010, 10 h-13 h
(Attention ! deux interventions)
 

Norbert Verdier, IUT Cachan & GHDSO/Université Paris-Sud 11

Traduire et transcrire des textes dans la presse mathématique du XIXe siècle

  

 

 

    Dans une première partie, nous tracerons les contours du paysage de la presse mathématique en nous focalisant essentiellement sur la première moitié du XIXe siècle. Les différents journaux de mathématiques seront succinctement présentés et les principales intentions éditoriale analysées.
    Dans une deuxième partie, nous étudierons les pratiques des principaux rédacteurs de la presse mathématique en matière de traductions. Nous nous pencherons plus précisément sur celle de Joseph Liouville, le fondateur du Journal de mathématiques pures et appliquées en 1836 et sur celles de Olry Terquem le co-fondateur des Nouvelles annales de mathématiques, en 1842.
    Notre troisième partie sera une série d'études de cas relevant de différents champs mathématiques afin de cerner au plus près des pratiques de traductions. Ce sera l'occasion de dresser les portraits de plusieurs traducteurs méconnus.
    Dans notre exposé , nous ne cesserons de croiser et de faire s'entrecroiser les points de vue des acteurs d'hier (rédacteurs, éditeurs & traducteurs) et d'aujourd'hui (historiens des mathématiques, historiens du livre et des livres, mathématiciens, etc.). 


 

Catherine Goldstein, CNRS-UPMC, Institut de mathématiques de Jussieu

Le rôle de la traduction entre journaux mathématiques dans le développement de la théorie des nombres au XIXe siècle

 

    Mon intervention documentera le rôle des traductions (en français, pour maximiser les relations avec l'exposé précédent) dans le développement de la théorie des nombres dans la première moitié du 19e siècle. Le point de départ est un constat quelque peu étonnant : alors que l'évolution de ce domaine est encore souvent attribuée complètement à des auteurs allemands (Gauss, Jacobi, Dirichlet, Kummer, en particulier), un grand nombre de traductions de ces auteurs apparaissent dans le Journal de Liouville. Je discuterai sur quelques exemples leur finalité, leur contenu et bien sûr leurs effets .

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 14:44

BernhardRiemannQuestion de cours: Il fallait démontrer le théorème de Green-Riemann dans le cas d'un rectangle. Cf. cours en amphi.

 

L'exercice 1 consistait à intégrer ln(1+x)/(1+x) pour x variant entre 0 et 1. On remarque que la fonction à intégrer est de la forme : u u' d'où une primitive u^2/2. Ainsi Intégrale = (ln2)^2/2. Sur 34 copies, 15 copies ont eu le maximum. Les autres se sont trompés (en confondant (ln a)^2 et ln(a^2)), en commençant une intégration par partie sans la finir correctement ou n'ont rien présenté de significatif.

 

L'exercice 3 consistait à représenter la surface d'équation : 3 x^2 + y^2 + z^2/2 = 1 et à calculer son volume. Il s'agit d'un ellipsoïde. Cette étude a été faite au cours du semestre 3. On coupe la surface par des plans horizontaux, verticaux et latéraux. A chaque fois ce sont des ellipses. La calcul du volume d'un ellipsoïde de paramètres a, b et c a été faite (par plusieurs méthodes), on trouve 4/3 Pi abc. Ici a = 1/racine de 3, b = 1 et c = racine de 2. D'où

 V= 4/3 Pi racine de 2/racine de 3.

 

 

Bernhardt Riemann (1826-1866)

 

Exercice

4)a)

Pour calculer l'intégrale soit on calcule directement l'intégrale curviligne en paramétrant les deux portions de courbes. On trouve 2/3. Soit grâce à Riemann, on est amené à calculer 2 fois l'intégrale de 1 entre les deux courbes. Grâce au théorème de Fubini, on retrouve le même résultat. De plus, Riemann permet d'interpréter géométriquement. Cette intégrale représente deux fois l'aire entre les deux courbes.

 

4)b)

La forme est exacte car son rotationnel est nul. Pour touver f dont elle est différentielle totale, soit on résout le système d'équations aux dérivées partielles, soit on voit d'emblée que f(x,y,z) = sin(xyz) + C. Ensuite, pour calculer l'intégrale, il suffit de calculer f(B) - f(A). On trouve 2.

 

Bien à vous. NV.

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 16:49

arras_illuminations_1.jpg

 

Jeudi 01 avril

 

La fabrique du savant

(Présidence : Francis Marcoin)

 

9h15-10h :  Norbert Verdier (IUT de Cachan et Groupe d’Histoire et de Diffusion des Sciences

d’Orsay), « Faire salon à Berlin, Londres ou Paris au XIXe et au XXe siècle :

fabriquer des réseaux de sociabilité savante »,

 

 

Pour en savoir plus :

http://zamdatala.net/2010/03/17/pantheons-scientifiques-et-litteraires

 

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 14:46

Chien&tortue

Parmi mes animaux, tous sauf quatre sont des chats, tous sauf quatre sont des chiens, tous sauf quatre sont des tortues. Combien ai-je d'animaux?
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 06:53
liouville1.jpgDemain vendredi 29 janvier, je co-organise avec Alexandre Moatti un colloque consacré à Joseph Liouville (1809-1882). Pour toutes les informations pratiques, cf. http://www.sabix.info/. Bien à vous. NV.
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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 18:31
Calculer l'espérance et la variance d'une loi unforme (discrète) [Loi dont l'univers est {1,2,3, ....N} et telle que P(X=i) = 1/N].

L'espérance vaut E(x) = sigma (i fois 1/N) pour i variant entre 1 et N. On a trouvé en TD que : E(X) = (N+1)/2.

La variance vaut V(X) = sigma (i - E(X))^2 fois 1/N) pour i variant entre 1 et N.

En développant, on trouve :
V(X) = sigma (i^2  . 1/N) pour i variant entre 1 et N  -  sigma (i (N+1) /N) pour i variant entre 1 et N +  sigma ((N+1/2)^2) 1/N pour i variant entre 1 et N = A - B + C

C = (N+1)^2/4
B = (N+1)/N sigma i = (N+1)^2/2
A = sigma (i^2  . 1/N) pour i variant entre 1 et N = 1/N sygma i^2 = 1/N  . (N (N+1)(2N +1))/ 6 (la somme des entiers au carré est une formule connue) = (N+1)(2N+1)/6

D'où V(X) = (N+1)(2N+1)/6 - (N+1)^2/4 = (n^2 - 1)/12. 

Conclusion : Pour X une loi unforme (discrète), E(X) = (N+1)/2 et V(X) = (n^2 - 1)/12. 
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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 12:55
Schwarz
Bonjour;

Sur la photographie (provenant de la collection Gilbert Maheut), nous pouvons voir un enseignant démontrant le théorème de Schwarz sur les dérivées partielles (l'ordre des dérivations n'importe pas pour une fonction de deux variables en tout point où les dérivées secondes sont continues). C'est la démonstration qui figure dans Wikipedia:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_Schwarz

 A noter que sur cette page Wikipedia, on donne un contre-exemple dans le cas où l'hypothèse de continuité n'est pas vérifiée. Pour tout savoir ou presque sur Schwarz et son oeuvre, nous renvoyons à la discussion :

http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?17,351405

Vous pouvez y participer si vous souhaitez des éclaircissements sur cette démonstration d'un des points clés du programme du semestre 3.

Bien à vous. NV.



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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 13:01
Pour vous entraîner à résoudre des systèmes via la méthode du pivot, je vous recommande vivement de vous entraîner avec Wims: http://wims.unice.fr/wims/wims.cgi?session=KO639494B1.2&+lang=fr&+module=U1%2Falgebra%2Fsyslin.fr

Bien à vous. NV.
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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 23:01
Pour s'entraîner à manipuler des sommes et des produits, je recommande la discussion à l'adresse suivante :
http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?4,539470,539485#msg-539485

La troisième somme est intéressante: simplifier : 2(2-1) + 3(3-1) + .... i(i-1) + ... n(n-1). Il y a plusieurs façons de procéder dont par récurrence. Bien à vous. NV
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 13:06
Exercice:
a) Mettre 3,12 12 12 sous forme de fraction.
b) Même chose avec 3, 12 12 12 .. .. .. .. ..
Solution:
Pour a) on écrit: 3,12 12 12 = 3 12 12 12 / 1 00 00 00 puis on simplifie la fraction pour la mettre sous forme de fraction irréductible en cherchant le PGCD du numérateur et du dénominateur puis en simplifiant.

Pour b) soit A le nombre, le bloc de chiffres répété est 12, en multipliant par 100, il vient:

100 A = 312, 12 12 12 12 .. .. .. = 309 + 3, 12 12 12 .. .. .. ... = 309 + A
Ainsi 99 A = 309 d'où : A = 309/99 = 303/33.

Extension : concevoir un algorithme pour un nombre rationnel quelconque écrit sous sa forme décimale (et donc avec un bloc de chiffres répété infiniment). Bien à vous. NV.
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